Le networking c’est le fait de créer et maintenir des liens pour s’entraider.
Mais, il est aussi applicable aux autres domaines que la carrière, comme les relations privées, les amitiés ou la fameuse « rivalité » que l’on cherche pour un contenu ou pour un produit, en quelque sorte bouche-à-oreille. Et, aujourd’hui on va essayer de voir comment le faire sans être trop « push », c’est-à-dire naturellement.
Mais comment cela fonctionne ?
Chaque personne que l’on connaît peut nous faire connaitre une ou plusieurs autres personnes. Le but n’est pas de chercher pour que chaque personne nous apporte de nouvelles relations, mais que chaque bonne personne nous mette en relation avec une ou deux bonnes personnes.
Image représentative du networking
Sans le savoir forcément, nous avons tous déjà networker. Par exemple à l’école, le fait même d’être dans la même classe que d’autres élèves pour certaines périodes de temps font que certains seront de simples connaissances tandis que d’autres seront de très bons mais. C’est-à-dire ceux que l’on voit à l’extérieur de l’école.
Les repères sont les points d’ancrage et de démarrage du networking, retirez-les et c’est impossible. L’école est un repère, une personne peut devenir un repère, vous pouvez devenir un repère pour quelqu’un d’autre. Les repères sont les choses ou les personnes qui mettent en relation.
Repère + Répétition = Succès
Quel est le modèle scolaire ? Ou alors des séminaires et des conférences ? Des réseaux sociaux ? Cela permet de tous se rejoindre au même endroit, ce sont donc des repères. Mais, certains, nous segmentons en petits groupes de 20/30 et nous « obligent » à se voir presque tous les jours pendant un an. Que ce passe-t-il ? Les liens se forment naturellement.
Un repère identique, une personne identique et la répétition permettent de créer des liens quasiment sans efforts. Cela fonctionne même pour les plus timides d’entre nous.
Et, ça fonctionne bel et bien pour tout : quelle est le meilleur moyen d’apprendre une langue . La répétition. Que ce soit par immersion dans le pays et la culture ou le simple fait de faire des exercices sur son ordinateur/téléphone.
Connaitre ses repères : les liens directs
Les repères ce sont les choses qui nous mettent en relation, cela peut être des personnes, des lieux ou encore un groupe. Les repères peuvent évoluer au cours du temps et il y a des pièges que nous allons voir un peu plus loin.
La première tâche est de repérer quels sont les repères qui permettent d’avoir un lien direct avec d’autres personnes. Et, un lien direct est forcément… direct. C’est-à-dire que l’on a besoin de rien de plus pour y accéder, on peut y accéder de nous-mêmes.
Globalement j’ai tendance à dire que pour savoir si on est en lien direct ou indirect avec quelqu’un, il doit être possible de l’appeler ou de lui envoyer un message pour prendre de ses nouvelles. Même si on a les coordonnés de quelqu’un, si on ne peut pas lui envoyer juste : « Hey, comment ça va ? » Eh bien, c’est surement un lien indirect.
On veut tout le temps augmenter la qualité/valeur de nos liens directs et faire passer nos liens indirects en direct. Petites explications :
Développer la relation :
1. Faire passer un lien 2 en lien 1
Il existe 4 niveaux :
Niveau 1 : les liens directs. Vous pouvez entrer en contact directement (fonctionnement aussi pour les institutions comme le lieu de travail, une activité hebdomadaire, etc..)
Niveau 2 : les liens indirects. On ne peut entrer en contact que via quelqu’un d’autres ou via une institution, un lieu
Niveau 3 : Ce sont tous les gens que connaissent nos liens indirects, mais que nous ne connaissons pas encore
Niveau 4 : Le niveau supérieur
Si par exemple nous connaissons quelqu’un via le lieu de travail, d’études ou d’activité (= le repère). Ce n’est que lorsque nous nous voyons en dehors de ce lieu qu’il s’agit d’un lien 1. Globalement, on pourrait le traduire par cette phrase : « les collègues ne deviennent des amis que lorsque l’on prend une bière ensemble ».
C’est avec la répétition que les liens 1 se mélangent. C’est par exemple le cas lorsque le groupe de nos amis entre en contact avec le groupe d’amis d’un ami. (un peu compliquait cette phrase, relire si besoin).
2. Faire passer de lien 3 en lien 2
Mais, comment vraiment augmenter son réseau ? Les plus grosses opportunités se trouvent ici, entre le passage des liens 3 en lien 2 (puis en lien 1). C’est-à-dire connaitre les gens que l’on ne connaît pas encore. Mais, le plus gros gain vient lorsque ces mêmes personnes sont des liens 1 et que l’on connait son groupe 1 et que cette personne connaît notre groupe 1 à nous.
Comme dit plusieurs tôt, la manière la plus naturelle c’est via la répétition. Quand on a un lien indirect avec quelqu’un, la répétition fait automatiquement que cela devient un lien direct.
Le danger des groupes et des lieux
Il faut tout de même faire attention à certaines choses. Parce qu’on ne devient lien direct qu’à partir du moment où l’on a plu le repère. Pour reprendre la phrase « Des collègues deviennent des amis lorsque l’on prend une bière ensemble ». Et bien cela suppose que ce n’est pas au travail
N’importe qui peut attester que les amitiés se créer d’abord en déjeunant à la pause du midi, puis dans les sorties à la fin de la journée, et ensuite un jour off. Ce qui est applicable ici est applicable partout, y compris dans les séminaires, activités, loisirs, fêtes, cocktails, réceptions et autres.
Entretenir son réseau
Pour entretenir le réseau, il ne faut pas oublier plusieurs choses, premièrement c’est que si l’on n’apprécie pas quelqu’un pour, je ne sais quelle raison, et après avoir essayé de déterminer la cause (toujours voire de sorte que c’est nous). Si le verdict est que NOUS a faits un mauvais choix en voulant avoir cette personne dans notre réseau et bien, il ne faut pas la garder. Je pense vraiment qu’il faut voir l’amitié et le confort avant tout. Comment aider ou accepter l’aide de quelqu’un qu’on n’apprécie pas ? Nous sommes suffisamment nombreux sur terre pour trouver des gens extraordinaires.
Puis c’est de garder le contact, c’est parfois difficile dû à la distance, mais rien n’empêche un mail ou un message. Et, si on se retrouve dans la même ville alors c’est le moment de « catch-up » comme dit les Anglo-saxons. Techniquement moins la relation est ancienne et moins, elle a été intensive, moins il faudra laisser de temps entre deux catch-up